Problèmes d’érection à 45 ans : que faire ?

Les problèmes d’érection survenus à 45 ans peuvent apparaître comme un drame pour certains hommes.

Le dysfonctionnement érectile ne semble effectivement manifester dans la plupart des cas qu’à partir de 50 ans.

Pour la cause, ce souci reste principalement associé à une baisse de taux de testostérone. Mais alors, comment remédier à ce problème impactant la confiance en soi chez l’homme ?

Quelles sont les causes probables des problèmes d’érection à 45 ans ?

Le trouble de l’érection se définit comme l’incapacité d’un homme à maintenir une érection suffisante, de quoi empêcher l’individu d’assurer une relation sexuelle satisfaisante. Ce changement survient avec l’âge.

C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes ne s’attendent à rencontrer ce problème qu’à partir de 70 ans, voire plus. Ainsi, c’est normal de s’inquiéter pour les gens confrontés à ce souci à 45 ans ou beaucoup plus tôt.

Problèmes d’érection à 45 ans

Il existe de nombreuses causes du problème d’érection à 45 ans. Parfois, ceux-ci sont liés à des soucis de santé, entre autres les maladies cardiovasculaires et le diabète.

L‘andropause constitue une autre explication de l’incapacité d’un individu à obtenir une érection normale. Ce phénomène se traduit par la baisse du taux de testostérone dans le corps. Il s’agit du résultat des effets du vieillissement androgénique.

Le tabagisme reste aussi une cause courante de l’impuissance masculine chez les quadragénaires. Cette habitude réduit considérablement le volume de sang qui circule dans le pénis.

Pour cause, elle a tendance à favoriser les dépôts de graisse dans les vaisseaux sanguins. Il en va de même pour le trouble érectile associé à la consommation de drogues ou d’alcool.

Troubles de l’érection suite à des problèmes de santé

Les maladies chroniques à l’origine du trouble érectile ont des rapports avec les anomalies des vaisseaux sanguins. C’est pourquoi elles impactent la performance sexuelle.

Pour rappel, ces affections peuvent être réparties en 5 grands groupes dont les suivants :

  • Maladies cancéreuses
  • Diabète
  • Maladies neurodégénératives, insuffisances rénales, affections respiratoires et handicap
  • Maladies cardiovasculaires
  • Affections psychiatriques

Le risque de dysfonctionnement érectile est jusqu’à 6 fois plus élevé chez les individus souffrant de ces problèmes. Par ailleurs, il ne faut pas négliger la conséquence émotionnelle de la maladie sur la personne.

Être confronté à ces soucis de santé peut changer le regard qu’un homme porte sur lui-même. La confiance en soi s’en trouve impactée, car il est difficile de faire la paix avec son corps. Cela explique les problèmes d’érection à 45 ans.

Particulièrement, en ce qui concerne l’hypertension artérielle, il s’agit d’un souci de santé à ne pas négliger. Chez une personne hypertendue, les artères finissent par s’abîmer et génèrent à la longue des difficultés d’érection.

Accumulation de facteurs plus ou moins graves

Il s’agit d’un autre paramètre qui favorise le problème d’érection à 45 ans. La sédentarité présente par exemple un effet négatif sur la fonction érectile.

Le taux de l’incidence des troubles érectiles s’élève jusqu’à 31,8 % chez les hommes qui ne pratiquent pas d’activité physique. Or, il peut baisser à 13 % pour ceux qui bougent beaucoup. En somme, le sport reste bénéfique pour l’érection.

Les fumeurs invétérés ont aussi un risque élevé de se confronter à l’impuissance masculine. L’effet de la nicotine peut être constaté dès la quarantaine pour les personnes qui fument dès leur plus jeune âge.

Cet élément interfère avec l’action de la valve responsable de la régulation du flux sanguin au niveau du pénis. En résultat, il sera difficile de maintenir une érection, car le sang s’échappe. Par ailleurs, le tabac entraîne l’obstruction des artères en favorisant l’accumulation de graisses.

En outre, le fait de ne pas manger équilibré augmente le risque de problèmes d’érection. L’obésité conduit à la baisse de la production de testostérone. Pire encore, l’excès de sucre associé au diabète entrave la circulation sanguine au niveau du pénis.

Il devient ainsi impossible d’obtenir ou de maintenir une érection suffisante.

L’impact du stress sur l’érection

La prévalence de la dysfonction érectile reste généralement inférieure à 10 % chez les hommes entre 40 et 49 ans. Paradoxalement, ces derniers se trouvent dans le groupe d’âges particulièrement touchés par le stress selon les études.

Les facteurs psychologiques, entre autres l’anxiété et le stress, peuvent pourtant accentuer le trouble d’érection à 45 ans. Les craintes sont associées à l’idée de ne pas pouvoir satisfaire sa partenaire.

Les peurs anticipatoires vont ensuite impacter l’érection. Le blocage s’explique par une décharge d’adrénaline. Ce dernier a tendance à provoquer le rétrécissement des artères, notamment au niveau du pénis. Il s’ensuit l’impossibilité d’avoir une érection normale.

Le problème d’érection reste souvent aussi associé à des problèmes relationnels. Il s’installe souvent suite à des tensions dans le couple. Parfois, l’impuissance sexuelle survient après les difficultés rencontrées dans les relations antérieures.

Ce trouble se combine aussi à la dépression qui entraîne une altération du plaisir. Un homme dépressif sera moins enclin à faire un rapport sexuel.

Quels traitements disponibles sans ordonnance pour les troubles de l’érection ?

Les problèmes de l’érection sont traités avec des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance. Cela signifie qu’un avis médical demeure requis pour le traitement de l’impuissance sexuelle.

Cette restriction s’explique par le fait que les médicaments dédiés à ce trouble sont composés de molécules puissantes. Il n’est donc pas possible de se les procurer sans avis du médecin.

Cette contrainte incite certains hommes à chercher une alternative pour remédier aux troubles de l’érection. Et il existe effectivement des traitements naturels disponibles qui peuvent aider.

D’un côté, il y a les aliments qui peuvent stimuler la libido comme le gingembre et le chocolat. De l’autre côté se trouvent les plantes et racines réputées pour avoir un pouvoir aphrodisiaque. L’ashwagandha et le tribulus terrestris en font partie.

Mais attention, la plupart de ces solutions naturelles n’ont pas fait l’objet d’études scientifiques. Leur efficacité demeure donc à prouver.

Certains compléments alimentaires sont également censés booster le tonus sexuel. Ne présentant pas généralement de contre indications, ils peuvent aider en cas de dysfonction érectile.

Ces produits sont disponibles sous forme de comprimés, de gélules ou de solution buvable.

Pourquoi faut-il consulter en priorité un médecin lorsqu’on souffre de problèmes d’érection à 45 ans ?

Consulter un médecin reste préconisé pour un individu qui souffre de problèmes d’érection à 45 ans. Cela aide à mieux comprendre les causes. De plus, un avis médical demeure utile pour le choix du traitement approprié.

Le dysfonctionnement érectile peut d’ailleurs cacher d’autres problèmes de santé. Leur origine peut inclure, en plus des soucis de santé, des troubles structurels du pénis.

Il est recommandé de voir un médecin sexologue quand le trouble persiste au-delà de 3 mois. L’impuissance masculine peut en effet devenir un vrai problème lorsqu’elle s’installe.

Elle endommage l’image de soi en plus de favoriser une détresse émotionnelle. L’incapacité à maintenir une érection pendant le rapport sexuel va même jusqu’à inciter l’homme à éviter sa partenaire : de quoi entretenir une tension au sein du couple.

Problèmes d’érection à 45 ans : connaissez-vous la pompe à pénis ?

Ce dispositif médical a été imaginé en 1829 pour traiter les troubles de l’érection. Le médecin français Vincent Marie Mondat se trouve à l’origine de cette invention connue en urologie.

Il travaillait à l’époque sur les moyens de remédier à la stérilité de l’homme et la femme. La pompe à pénis est également connue sous le nom de pompe pénienne ou vacuum de pénis. Son efficacité a été prouvée vers 1985.

Pour l’utilisation, le vacuum vise à produire de façon éphémère une érection du pénis. Les effets varient en fonction de l’objectif de l’utilisateur. Utilisé régulièrement, cet accessoire aide à mieux contrôler l’éjaculation.

Il permet de reconnaître les signes précédant l’excitation, ce qui avertit l’utilisateur pour ralentir la cadence avant l’approche de l’imminence éjaculatoire.

La pompe pénienne contribue en outre à préserver la fonction érectile suite à une intervention chirurgicale au niveau de la prostate. Pour les personnes sexuellement actives, mais confrontées à des troubles sexuels, le dispositif permet de provoquer une érection.

En plus de cela, il aide à maintenir l’érection pendant une demi-heure au maximum.

Quel fonctionnement du vacuum ?

S’intéresser au principe de l’érection aide à comprendre le fonctionnement de la pompe à pénis. Alors, sachez qu’il y a érection quand le sang afflue dans les corps caverneux du sexe de l’homme.

Par la suite, le pénis s’étend, durcit et se dresse. À placer sur le sexe, le vacuum va agir sur l’afflux sanguin en pompant l’air dans le cylindre. La circulation du sang au niveau des corps caverneux augmente par la suite pour permettre une érection.

Son action rapide fait donc de la pompe pénienne un moyen efficace pour remédier à la dysfonction érectile. C’est aussi pour cette raison que ce dispositif médical est souvent proposé comme traitement de seconde intention des troubles sexuels masculins.

Le mode d’emploi du vacuum en cas de trouble de l’érection reste assez simple. Il faut en premier lieu placer le pénis dans le tube. Ensuite, on maintient une pression ferme sur le tube à la base de la verge, ce qui aide à créer une étanchéité.

L’utilisateur doit pomper l’air au sein du tube de manière à créer un effet vide. L’érection se produit alors au bout de 2 à 3 minutes et on retire la pompe. Un anneau de construction doit être placé au bout du pénis pour maintenir l’érection.

La pompe à pénis est contre-indiquée pour les hommes ayant un implant pénien. Ceux qui prennent des médicaments anticoagulants peuvent aussi ressentir du gène avec ce dispositif.

Cette catégorie est donc invitée à consulter un sexologue avant d’utiliser un vacuum. Sinon, l’usage de la pompe pénienne demeure sans risque pour les hommes en général.

Quelle pompe à pénis choisir à 45 ans ?

On peut répartir les pompes à pénis pour remédier aux troubles de l’érection en deux grandes catégories. D’un côté, il y a les modèles à érection manuelle qui assurent un maniement facile.

Comme son nom l’indique, le pompage de l’air par ces pompes péniennes se fait de manière manuelle. De l’autre côté figurent les modèles à érection électrique.

Ils sont faciles à utiliser et proposent une vitesse progressive : de quoi permettre à l’utilisateur d’obtenir une dépression croissante. Certaines pompes à pénis électriques disposent d’un éclairage LED pour une utilisation en cas de faible luminosité.

Les modèles rechargeables peuvent être employés pendant 6 h après une charge pleine.

Ce dispositif constitue une option intéressante en cas de problèmes d’érection à 45 ans. Les effets secondaires liés à son utilisation demeurent moindres, voire quasi nuls. Il convient d’ailleurs de bien respecter le mode d’emploi pour éviter les inconforts.

Pour l’achat, ce produit est disponible en pharmacie. Certains sites spécialisés dans la santé masculine proposent aussi désormais des vacuums au choix. Il existe ainsi des pompes péniennes agréées CE.

Ces modèles sont généralement ceux que l’on trouve en pharmacie, fournis avec un tube de gel soluble. Par ailleurs, il y a les vacuums « Made in Asia » qui concurrencent les produits européens de même type.

Ils sont généralement moins chers, mais la qualité n’est pas toujours au rendez-vous avec certains.

Les autres âges concernés par les problèmes d’érection

Adrien

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